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Persona
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4 juillet 2009

Une nuit sous l'orage.

Trop tourmentée pour profiter du monde.

Personne ne veut de ces gens là qui détruisent les rires, personne ne veut des rabat-joies, mais tous ces personnes sont de cruels imbéciles qui ne s’attachent qu’à leur petit monde bien défini et ne pointent même pas leurs museaux vers les frontières, les périls. Imaginez donc une tornade des insultes les plus horribles qui vous aient le plus blessé au plus profond de votre chair et sans doute ressentirez-vous ma triste rage, ou une once de ce qu’il en reste encore à vomir.

            Seule dans cette forêt d’ombres et de tonnerre, je commence à comprendre ce que je recherche, et ce que j’ai toujours recherché : La Mort.

S’il suffisait d’obtenir ce que l’on désire le plus ardemment, s’il suffisait de l’obtenir, qu’obtiendrait-on ? Le vide, l’absence de but. Et que suis-je ? Une personne (oui ! enfin je ne suis qu’une personne ! pas comme « les autres » mais plutôt à comprendre comme « vous autres ») qui n’a aucun but précis. Depuis trop longtemps ma noble fin a été de trouver un véritable, lumineux, fougueux but ! C’est aussi agaçant qu’étrange de constater que ce mot radical et net, la fin, est synonyme de but. La fin parce que justement à l’accomplissement de votre destinée, votre dessein le plus cher, se trouve la mort. Mon histoire à moi sera horriblement ennuyante, atrocement assommante, et la fin sera des plus frustrante car dérisoire. Personne ne s’en souviendra, et puis, quand bien même je puisse être une de ces magnifiques légendes à faire se trémousser une paire d’enfants frétillants à belle frimousse, je n’en aurais cure – je déteste les enfants : si beaux, si mignons, si adorablement fragiles...

J’erre.

            Dans mon amour. C’est dans mon amour, c’est là que j’y erre. Certains comprendront après avoir plusieurs fois prononcé l’italique. Derrière mes paupières closes je goûte cet italique de vie, ce rêve, cette larme tendre et cuisant anonyme se définissant comme l’un de ces éclair rougeâtre et sinueux qui perce la membrane pour la rendre translucide et y imprimer les mots battants au fer rouge. Les filles ne devraient pas exprimer de telles choses, ca n’est pas leur rôle car c’est plutôt inconvenant, cependant depuis un certain moment je ne suis plus vraiment une « fille » si l’on s’arrête à mon armure, alors j’ai bien le droit de me ridiculiser un peu plus, non ?

            Oh… Ce que j’aimerais avoir une lame pour pleurer le long de son fil l’écarlate douleur salutaire !!! Il y pourtant tant de mots que je voudrais dire, que je voudrais entendre de ma « belle errance » à « moi », et d’autres encore plus nombreux afin de vous assommer. Vous verrez ! Je parle trop.

Je parle trop et, présentement, je parle surtout au vide. Peut-être suis-je en train de dormir ? Si seulement !

En fait je me retourne l’esprit jusqu’au petit matin. Je ne sais pas si cette capacité à sentir la gorge se serrer au plus profond des anneaux cartilagineux de la trachée m’est singulière, mais j’aimerais faire un peu plus de mal au monde entier afin que tous partagent cette horrible sensation d’étouffement léger qui me mord et m’envenime au creux des nuits de solitude écarquillée. Certains le méritent bien, mais je sais que moi, non moi je ne mérite pas ca, pas moi… Peut-on alors parler d’un « monde » lorsqu’on sait déjà cette hideuse injustice ? Les humains n’ont jamais mérité de poser le pied sur terre, moi la première sans doute, mais d’une certaine manière, nous sommes tous victimes de nos mœurs car, rendez-vous compte, je n’arrive même pas à planter mes ongles dans ma jugulaire afin de l’arracher, c’est tout bonnement impensable, inimaginable. Sauf pour moi bien sûr qui reste tentée par cette différence de pensée d’avec mes congénères humains qu’il me plait tant de dénigrer pour faire passer outre ma honteuse existence.

Il me vient à l’esprit que je dois être quelqu’un de choquant.

Ou « incompréhensible » disons, une autre façon de dire « incomprise ».

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Commentaires
Z
hey ma belle premier texte que j'vais au bout et waw sa me rapelle pasmal de sensation d'il y a un certain tant mais j'te dit adopte la positive attitude^^
G
Woh, quelle violence, c'est trash.<br /> J'aime.
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